Enfin ! Cette atroce coupe du monde (sans majuscules pour l’occasion) de notre chère équipe de France s’est enfin achevée. Laissez-moi pousser un grand « ouf » de soulagement, tant une qualification pour les huitièmes de finales de l’épreuve aurait prolongé notre sentiment de désolation et même de trahison de la part de ceux qui sont censé nous représenter.
Trahison, c’est un mot que nous avons eu l’occasion d’entendre à de nombreuses reprises ce moi-ci. A bon escient ? Pas forcément, n'est-ce pas, cher ex-capitaine Patrice Evra, que j’espère ne plus jamais voir porter un maillot bleu, blanc, rouge.
Dans le dictionnaire français, il est dit qu’un traître est un énergumène qui nuit à son entourage en trompant sa confiance. Un attaquant aligné en tant que titulaire par son entraîneur lors de matchs décisifs malgré son faible rendement en équipe nationale, qui se permet d’insulter son supérieur hiérarchique, qui plus est publiquement, et donc de se moquer de la notion même d’autorité, n’est-ce pas lui, le traitre qui saborde le navire ?
Et celui qui dénonce, qui pointe du doigt la brebis galeuse qui a toujours mis ses intérêts personnels en avant et non ceux du groupe, comment doit-on le nommer ? Dans le langage de plusieurs joueurs de l’équipe de France, on l’appelle « une balance », quelqu’un qui dénonce. Au moins aura-t-il eu le mérite de faire exploser « l’effectif de France » (et non l’équipe) afin de la faire repartir sur des bases…moins fragiles.
Dépassons les limites du football et pensons « société » : cette équipe ne vous fait-elle pas penser à des jeunes de banlieue, unis contre l’autorité, mais sans solutions dans l'adversité , avec leur langage truffé de fautes de français et une agressivité qui se lit sur les regards ?
Le manque d’éducation est un énorme problème en France, et il s’étend telle la gangrène, comme si beaucoup de parents avaient décidé de faire la grève (sport préféré des français s’il en est) et de ne plus assumer leurs responsabilités. Il n’ya qu’à marcher dans les rues pour se faire bousculer, insulter et pour observer le triste spectacle du manque de civisme et du chacun-pour-soi. « Bonjour », « Merci » ont laissé place aux regards belliqueux.
Les footballeurs n’échappent pas à la règle et nous ont montré leur version du chacun-pour-soi. Leur seule union, leur seul geste fédérateur (pas du tout unanime car probablement dirigé par la force) avait pour but de défendre celui qui a commis une faute grave. Bonjour tristesse.
Le mot équipe ne peut s'appliquer à ces 23 Bleus, divisés entre les gendres idéals (Henry, Lloris, Gourcuff, Planus, Squillaci), les suiveurs et les « chefs de gang » (Evra, Anelka, Abidal, Gallas, Ribery). Messieurs, vous avez blessé vos compatriotes car au lieu de les faire rêver, ou tout simplement les représenter (et cela devrait être un honneur), vous les avez trahi. Vous êtes parti à la chasse au traître ? Regardez-vous dans une glace avant d’accuser autrui.
Finalement, cette équipe est triste et nous a rendu tristes car…elle ressemble à la France.
PS : Pour rappel, Franck Ribery, le « chouchou » des français, ne parle pas correctement notre langue (mes pauvres oreilles saignent encore), se présente en direct à la télévision en chaussettes et oublie qu’il est marié et père de famille lorsqu’il passe ses nuits en compagnie peu convenable… Sans commentaires.
No comments:
Post a Comment