Je suis tout simplement scandalisé par la couverture médiatique du match Marseille v Bordeaux, le plus gros choc depuis le lancement de la nouvelle saison de Ligue 1. Je saute donc sur mon clavier pour vous expliquer les raisons de mon exaspération envers les grands médias français.
L’arbitre du match, Antony Gautier, a refusé un but valable à l’attaquant girondin Jussie à une petite minute du coup de sifflet final sans raison apparente.
Ce cher homme en noir a jugé judicieux de signaler une faute de Mickael Ciani pour une légère poussette sur Taye Taiwo, fait de jeu tellement courant et inévitable, alors que ce dernier n’était pas impliqué dans l’action qui a mené au but bordelais. En réalité, le bordelais a même rendu service à son adversaire direct en le poussant vers le point de chute du ballon.
Ce splendide coup de tête qui s’est écrasé dans la cage olympienne à une petite minute de la fin du temps réglementaire garantissait aux champions en titre une belle victoire en terre hostile. Hors, ce cher arbitre a faussé la donne, et ne se fera certainement pas tirer les oreilles par ses pairs ni même par les médias sportifs français.
Mes chers confrères, toujours prêts a diminuer l’importance d’événements marquants, ont choisit d’occulter LE fait d’un match durant lequel Antony Gautier n’a pas brillé, loin s’en faut. En France, on appelle l’arbitre « Monsieur », et on ne fait pas les gros titres quand une de ses bourdes change l’issu d’un des matchs les plus regardés de l’année. Etrange, vous avez dit étrange ?
La controverse fait vendre car elle crée le débat et entretien la passion des supporters. De plus, reléguer cette décision arbitrale ô combien contestable au second, voire même troisième plan est tout simplement une faute professionnelle pour tout journaliste sportif digne de ce nom.
Voici donc mes propositions de titres pour le résumé de ce match au couteau. Ceux-ci sont « catchy » et ouvrent le débat.
Bordeaux privé de dessert
Controverse au Vélodrome
Un coup de pouce pour Marseille
Le sifflet de la discorde
Y’avait-il faute ?
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