Affronter l’Ukraine, qui s’est payé le luxe de battre une Angleterre qui avait emporté tout ses matchs de poule, ne serait pas idéal, tant les coéquipiers d’Andriy Shevchenko sont habitués aux matchs couperets. Cette sélection est de loin la plus expérimentée des quatre.
Vient ensuite l’Irlande. Même si les Bleus ont déjà réussi cet exploit, l’emporter chez les verts et face à leur bouillant public de passionnés n’est jamais chose facile. Plusieurs joueurs irlandais sont des adeptes des joutes de la Premier League, tel Stephen Hunt, et l’entraîneur Giovanni Trapattoni est un des tacticiens les plus respectés au monde.
Attention à l’excès de confiance, si la France tombe sur la Slovénie, qui a bien faillit se qualifier directement pour la Coupe du Monde. Mais il est vrai que cette sélection ne fait plus peur depuis fort longtemps, et ne s’est pas qualifié pour une grande compétition internationale depuis des lustres. Il faut tout de même garder un œil sur trois joueurs slovène qui connaissent bien le football français : Bostjan César (Grenoble) et les sochaliens Valter Birsa et Bostjan Jokic.
Last but no least, la Bosnie-Herzégovine est une jeune nation qui grimpe dans la hiérarchie du football mondial, et dont l’attaque impressionne. Un joueur de cette équipe est à surveiller comme le lait sur le feu : Edin Dzeko, la star de Wolfsburg, véritable machine à buts d’1m92. Emir Spahic, révélation de ce début de saison en Ligue 1 avec Montpellier, est un des cadres de la Bosnie, qui compte également dans ses rangs le lyonnais Miralem Pjanic et l’insatiable Vedad Ibisevic.
En quelques mots, la France est à la fois si loin et si proche de la Coupe du Monde, et un échec au stade des barrages serait une véritable catastrophe pour notre football, qui n’a pas connu tel sort depuis 1994…
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